Sinner a une solution pour retrouver la « vraie » Coupe Davis

Rédigé le 14/11/2025
Jimmy Abou Akl

Jannik Sinner ne disputera pas la phase finale de la Coupe Davis à Bologne, et derrière son absence se cache un constat amer : pour lui, la compétition a perdu son âme.

Le n°2 mondial regrette profondément l’ancienne formule, celle des déplacements hostiles, des ambiances brûlantes et des surfaces changeantes. « Avec le calendrier qui est le nôtre, la Coupe Davis, c'est compliqué. C'est difficile d'avoir les meilleurs joueurs de chaque pays tous les ans », explique-t-il, avant d’imaginer une épreuve réinventée sur deux ans. « Ainsi, on pourrait avoir les demi-finales en début d'année et la finale vers la fin de l'année. Sur deux ans, on peut organiser de grands matches dans de grands stades. On pourrait faire quelque chose de plus grand que ce qu'il y a actuellement. Malheureusement, je n'ai jamais pu jouer la vraie Coupe Davis »

Alors que l’ATP elle-même remet en question le modèle annuel, Andrea Gaudenzi rappelant qu’« aucun sport au monde n'a une Coupe du monde tous les ans », le débat relancé par Sinner s’ajoute aux critiques qui s’accumulent depuis 2018. Même si des stars comme Alcaraz ou Zverev seront présentes cette année, l’aura n’est plus la même, et l’Italien n’est pas le seul à le penser.